Les fêtes de fin d’année sont une période charnière pour les vignerons. Entre salons, ventes directes en boutique, expéditions e-commerce ou opérations commerciales chez les cavistes, les cuvées de Noël ou de fin d’année doivent séduire au premier regard. Dans ce contexte concurrentiel, soigner l’étiquetage et le packaging de ses vins ne relève pas du détail : c’est un levier stratégique pour se démarquer, valoriser son domaine et booster les ventes.

Préparer un vin pour la mise en marché est une étape décisive. À ce stade, la stabilité microbiologique, la fraîcheur aromatique et l’aptitude au vieillissement sont en jeu. Historiquement, les sulfites ont été l’outil de prédilection des vignerons pour sécuriser leurs cuvées. Mais aujourd’hui, entre volonté de réduire les intrants et attentes de consommation plus naturelles, la question se pose : faut-il maintenir l’usage des sulfites, l’ajuster ou l’abandonner ? Et par quoi peut-on le remplacer ?

La fermentation alcoolique (FA) est l’étape pivot de la vinification : c’est elle qui transforme les sucres du moût en alcool, sous l’action des levures. Pourtant, ce processus n’est jamais totalement acquis. Ralentissements, arrêts prématurés, déviations aromatiques ou contaminations peuvent altérer les caractéristiques finales du vin.